Les impressions d'Alexia et Valérie à J+1

Alexia :

"Pour ma part, je ne suis pas fatiguée, état de forme nickel, moral nickel mais mon corps est un peu fâché !!

je ne pensais pas que la pédale d'embrayage était aussi dure, ni que le sol était si bas malgré ma petite longueur de jambes !! mais c'est pas catastrophique, je m'attendais à pire. Demain, je mettrai ma crème révolutionnaire anti-blizzard pour le cours !!! je vais être au top!

J'ai vraiment adoré cette course, et ça confirme mon envie de continuer dans le trail et peut être dans 10 ans battre Nathalie !!

je retiens 2 choses fortes que j'ai ressenties : sensation de liberté extrême (surtout dans les descentes, j'ai même crié de joie tellement j'étais sur un nuage, j'espère que personne ne m'a entendu!) et contrôle de soi (surtout après le dernier ravitaillement, dur dur, Thierry, je pense que tu es d'accord, les 6 derniers c'est mortel!).

Bravo à coachette et Val pour le podium, Thierry en gentleman n'a pas voulu vous dépasser!"

Valérie : 
"Ce fut une superbe expérience. C'est vrai, on était inquiets la veille car on ne connaissait rien de ce type de course, mais on faisait semblant de maîtriser pour ne pas faire peur à Alexia. Et quand la course à débuté, j'ai vraiment flippé. Les conditions météo, arriver à temps au premier relais, bref, autant de facteurs qui m'ont stressés mais également motivés pour réussir.
Et tes conseils, Nathalie, ont été précieux et je m'en suis rappelée lorsque j'étais en plein blizzard.
Mais ce qui m'a vraiment étonnée c'est toi Alexia. Sacrée bout de bonne femme car j'avais vraiment des craintes quant à ta finition de course (et moi donc-note du coach). Alors bravo! Tu m'as bluffée!
Ce soir j'ai mal aux cannes car je me suis bien donnée sur la fin. Fichus 5 dernières bornes. J'ai cru que j'allais lâcher !
C'est alors le mental qui a pris le relais. Je ne pensais qu'à finir, passer la ligne et me réchauffer. Je ne faisais que me répéter que le plus dur était derrière moi. C'est vraiment ça qui m'a fait tenir jusqu'au bout. Et puis quand j'ai vu mon fils au 100 derniers mètres avant la photo finale, j'ai pleuré comme une madeleine. On est cons des fois, hein?
Bref, we à revivre car ce sont de bons moments à partager.
J'ai une grande pensée pour mon pote Thierry qui a du croiser une jeune et fringante bergère pour s'éterniser dans les montagnes. Ou bien est-ce sa courtoisie envers les dames qui l'aura empêcher de nous dépasser.
Sacré Thierry. Suis sure qu'il ne va pas en rester là!
Et bravo au coach pour ses conseils et sa pêche habituelle. Reste comme ça! C'est que du bonheur."

Et je rajoute des remerciements à notre logeuse Margriet, toujours super gentille et accueillante, qui devait courir et qui a trouvé le moyen de sécher en s'attrapant une bonne trachéite, ce qui ne l'a pas empêchée de nous narguer en nous disant qu'elle avait fait la reco 15 jours avant sous un magnifique soleil. GRRRRRRRRRRRRRR!