Il était une fois, el seignor pablo et son fidéle coyote ainsi que dame noisette, décidèrent de quitter leur chaudes charentaises, made in china, fourrées de pure laine vierge pyrénéenne de moutons élevés bio, pour chausser de magnifiques guêtres, des yaktrax et des bonnets bien chauds.
Notre chaumière, l’hôtel des Pyrénées, nous attendait de bon pied. La mauvaise surprise commence le vendredi vers les 17 heures : le col de Puymorens est fermé pour cause d’avalanche. Nous sommes en pays cathare, encore un coup des sarrasins pour ralentir notre marche en avant !!
Notre périple au lieu de 5 heures devient un trajet de 6h30 à 7 heures de route en passant par Perpignan. 12 à 14 heures de route sur une journée de 30 heures, il aurait fallu partir vers les 10h30, nous hésitons, nous préférons annuler. Le samedi matin, prêt pour aller courir au bois du Burk El seignor Pablo me téléphone, et si quand même on y allait OK mais je ne suis pas prêt. Dame Marie-Laure préfère ne pas venir. Tout le monde est prêt en 1heure.
La route se passe bien. Nous déjeunons en vitesse sur une aire d’autoroute bien agréable.
Notre arrivée à Font Romeu se passe sous la pluie, le départ de la course de 17h30 va partir, Nous trouvons une place sous un balcon où une cascade de pluie tombe abondamment sur la voiture. Nous partons à l’hôtel juste pour repérage et Dame Noisette rencontre Nicole et sa famille. Ils nous disent qu’ils font un contrôle de sac avant de donner les dossards. Nous repartons à la voiture et préparons nos sacs sous la pluie et sous cette cascade, trouver tous les accessoires n’est pas évident.
Nous dinons à l’hôtel, la chaleur du feu de bois est appréciable, il n’y en aura pas le lendemain lors de la course. Le cuisinier de l’hôtel a pu nous faire un gatosport.
Tout le monde se prépare le dimanche matin, chaudement. Beaucoup de stress comme pouvons le constater sur cette photo : Sarrasins nous voilà , prêts à en découdre.
Au bout de 2 kms mon adducteur commence à me faire mal. Nous passons le premier ravitaillement, el seignor pablo me dit : je t’attends au prochain ravito, non continue. Il s’agira de gérer et juste de la terminer.
La descente de la piste noire est agréable.
Le froid nous enveloppe, quelques coups de vent nous rappellent que les variations de temps sont brutales en montagne. Le silence nous entoure, la neige recouvre rapidement les traces des coureurs. Les sapins sont recouverts de neige, le ciel est gris, cette neige blanche illumine ce
parterre. Certains tableaux de Monet me procurent ce même sentiment, fascination par cette blancheur, par cet élément qui bouge se déplace par le vent, il se dégage cette sensation de froid,
Quand le soleil apparait, cette blancheur se réfléchit sur la neige, il fait bon, la vie est là. Nous passons à côté d’une autre piste où les skieurs s’en donnent à coeur joie.
Le dernier passage dans la forêt me semble long, Font Romeu n’est plus très loin. Non seulement l’adducteur m’a fait mal mais on dirait que mon entorse s’est réveillée. A peine arrivé au stade Colette Besson, je pars vers l’hôtel pour retrouver Pablo et Noisette. El seignor pablo a très bien couru, un super temps, Dame noisette a pu apprécier ce trail blanc.
Plaisir, nous avons eu tous les trois beaucoup de plaisir à faire cette course. Bravo à nous trois
Les vidéos de Pablo et coachette de la Romeufontaine et du Sancy.
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