mardi 17 juillet 2012

L'Ice Trail Tarentaise de Jean Marc



J’ai suivi le Yéti
Le briefing, obligatoire pout l’ITT, nous présente la course et les recommandations obligatoires.
L’ITT avait été annulé l’année dernière à cause du mauvais temps, repli sur l’actispeed. 80 coureurs s’étaient retrouvés en hypothermie dont 2 sérieux. L’obligation d’avoir un sachet étanche avec 1 collant 1 paire de chaussettes et un teeshirt manche longue, des yacktrax gants polaire etc.. semble évident. Nous passons dans le site protégé du parc de la vanoise. Dès que nous y serons nous serons observés et éliminés d’office si nous coupons les lacets et si nous laissons des détritus. Gros rappel bien suivre le balisage pour l’ascension de la grande motte et le chemin ne pas faire un pas à droite ou un pas à gauche attention crevasses. Nous devrons laisser nos bâtons au télé avant l’ascension finale et les reprendre au retour. Bref un briefing où on ne plaisante pas.
Le départ est donné à 4h10 et c’est parti.



La grande motte col à 3651 mètres. Quelques exemples le petit vignemale 3032 m le grand vignemale 3298 m le mont blanc 4650 m.
Nous passons tignes et nous commençons à gravir la grande motte le vent se lève le givre tombe le froid est bien présent. -10° et du vent beaucoup de vent avec du givre ou de la neige pris sur les pentes température ressenti aucune idée le vent fouette le visage.


L’impression est terrible, c’est tintin au tibet dans la tempête et qu’il aperçoit le yéti. Je n’y vois rien je ne savais pas que les lunettes pouvaient verglacer et bien c’est chose faite. Une épaisseur de verglas sur les lunettes m’empêche de voir, je vois une ombre qui est le concurrent précédent, c’est mon yéti !!! Mais même à quelques mètres j’ai du mal à voir et les piquets sont pratiquement invisibles. Le rappel du briefing ressurgi bien suivre le balisage, au retour je vois des panneaux danger même pas vus à l’aller. Des conditions extrêmes pour arriver au sommet de la grande motte. Un rayon de soleil arrive mais la brume est toujours présente dommage pour le paysage. Un bénévole me dit voilà le point le plus haut.
La descente de la grande motte est plus facile car les conditions météo sont meilleures : le soleil apparait .Lors de cette descente le paysage est magique nous sommes entourés de neige de cols tout cela à porter de main. Nous sommes dans la haute montagne. En arrivant au charvet les bénévoles nous voient et disent au serre fil 4 minutes avant la barrière horaire par talkie-walkie puis 3 minutes je courre le plus vite possible ils crient 2 minutes avant la barrière cela devient du sprint ouf 2 minutes avant la barrière de 7h30.
Nous rentrons dans le parc de la Vanoise, les bénévoles nous préviennent à partir de maintenant nous sommes observés interdiction de couper un sentier sous peine de disqualification.
C’est calme je pense à La Moldau de Smetana, apaisé après les vents violents.
La montée du col de la Rocheure est éprouvante je m’aperçois que je n’ai pas assez de jambes. L’adducteur tient bon est c’est le principal il n’y a pas de miracle un arrêt de 3 mois de course et une reprise juste il y a un 1 mois.
Je dis au serre fil que je vais m’arrêter en haut du col de la Rocheure 9h30 de course 36 kms et qu’il peut essayer d’amener les coureurs précédents, merci de sa gentillesse de ses encouragements et le partage des paysages qui nous entouraient.
2 bénévoles qui ramassent le balisage me ramènent à val d’isere, j’ai pu prendre des photos, je ne sais pas si je pourrais voir encore des images de cette montagne c’est vraiment magnifique.
C’est au total une randonnée de 12h30.
La devise de cette course est :
VOUS AVEZ LES JAMBES AUREZ VOUS LE MENTAL ?
J’ai eu le mental mais pas les jambes, mais vraiment heureux d’avoir pu gravir un col à 3650 m dans une course.
C’est donc un grand merci à l’organisation d’avoir su créer cette course, à tous les bénévoles et tout particulièrement ceux qui ont travaillé la nuit pour nous préparer cette course, un grand merci à mon yéti.
C’est une très belle course une des plus belles que j’ai faite, la haute montagne peut être majestueuse, magnifique mais terrible aussi et il ne faut rien laisser au hasard elle ne pardonne pas


2 commentaires:

  1. Bah dis donc ! Moi qui te croyais disparu...Ca t'arrive souvent de te faire des trips solo comme ça ? En tout cas Bravo vraiment bravo pour ce défi qui montre que les Alpes ne ressemblent pas aux Pyrénées. Le mauvais temps ne rassure pas et enlève du plaisir...Le fameux mental requis dont parle le slogan ? J'espère pouvoir voir les autres photos. Encore félicitations et merci pour les newz.
    @+ Toons

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  2. Bravo jean marc et merci de nous faire partager cette aventure !!! Pat M

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