Le GTVO ne s'est pas fait comme il le devait. nous étions pourtant une douzaine de coureurs à vouloir en découdre et à espérer faire le "vrai" parcours, pas comme l'an dernier où on nous l'a amputé de quelques km.
Au briefing la veille, tout semblait bon, les menaces d'orage étaient pour le lendemain vers 17h, rien de changé sur le parcours.
Nous voilà donc tous réveillés à 3h15 et sur la ligne de départ à 5h. Le ciel est clair, il a bien plu toute la nuit, ça "sent bon".
De suite, Bruno s'envole devant, il a en tête d'arriver le premier, et surtout de faire mieux que la coach. D'autres ont envie de la griller aussi, suffit de se rendre compte que la veille, Momo était plus au courant de son chrono 2014 que la coach elle-même.
Patrice, lui avait décidé de faire la course avec Cécile, pas envie de se mettre "dedans". Jamain est lui aussi parti comme une flèche, aux basques de Bruno et Nono.
Au ravito 2, coachette se fait un peu distancer par le trio Momo, Philippe et Vincent dit le Belge. Quelques secondes de réflexion pour coachette (moi), je suis à la ramasse ou ils ont accéléré? J'ai pourtant l'impression d'être pas trop mal, je fais juste très attention dans les descentes pour ma cheville, encore en réparation. Puis, je me retrouve avec Sylvie Mathis, la fille avec qui l'année dernière j'ai fait un peu de Yoyo jusqu'à Cauterets au GRP et qui a finit 3è de la course. ça me rassure, je dois être à ma place et la course est longue encore. Les difficultés ne commenceront qu'après Louvie-Juzon, soit au 40è km, on en est qu'au 17è. Et c'est là que peu à peu, le ciel s'obscurcit et les nuages se rapprochent, le tonnerre commence à gronder, puis très vite les éclairs font leur apparition. Il y en a de plus en plus, partout, près de nous, les trombes d'eau s'installent peu à peu, il faut mettre la Gore-Tex et "Sauve qui peut" jusqu'au ravito 3, surtout pour Noisette, où nous sommes neutralisés! Retour à Louvie-Juzon en camionnette, pour les uns, en mode trail pour les autres comme Pablo et Noisette qui ont suivi un chemin improbable escortés par un serre-file?!, Et longue attente, bichonnés par les bénévoles, pour savoir si la course reprendra ou non. Finalement, elle ne reprendra pas. Lorsque nous décidons de rentrer par nos propres moyens en suivant des coureurs qui connaissent un parcours pour rentrer, le ciel bleu est de retour, la chaleur aussi, et nous voilà repartis pour 24 km sous le cagnard, + de 30°, pas vraiment de point d'eau, et encore moins de quoi manger. Jamain, qui d'ailleurs n'en pouvait plus, a pu se faire escorter en stop par Nono, vite arrivé au bercail, vite douché, et vite reparti à Laruns pour la bière. Nous sommes arrivés à l'espace d'arrivée complètement moulus. Mais nous avons aussitôt pu profiter d'une bière, de notre TS Finisher (dont je ne dirais rien) et d'une excellent repas : Chiffonnade de jambon avec Melon, Bavette grillée excellent, accompagnée de pommes de Terre, fromage et dessert. On a vraiment apprécié. La suite de la soirée, on ne vous la racontera pas....., elle fut arrosée, bien arrosée même, il fallait bien noyer notre chagrin.
Pour la petite histoire, on retiendra que coachette a eu très chaud aux fesses, mais la course ayant été stoppée trop tôt, on ne peut pas dire si tous les zozos qui voulaient la crâmer, l'aurait fait, quant à Julien il avait aussi l'objectif de temps de Patrice dans la tête. Là, je ne sais pas s'il l'a fait ou pas, mais comme ce n'était pas du tout le même parcours....on ne peut pas dire non plus.
Le lendemain, nous sommes repartis à 8, direction l'endroit préféré de Patrice le Cairn, le Tour de la Cabane de Saoubiste, avec le col Lavigne et la crête de Magnabeigt. Temps magnifique.
Bilan : Bruno est le seul classé, car il a couru si vite, qu'il a pu passer au travers de la neutralisation au ravito 3. Il parcours les 39 km en 5h50 et se classe 86è , il y aura 115 classés sur les 700 partants.
Bon, il n'y a plus qu'à remettre ça au GRP.
