mardi 21 avril 2015

Patrick pète son chrono à Boston

Patrick pète son chrono à Boston : 

"Hello amis coureurs,
Comme ils disent ici, Boston is strong ! J'ai eu je pense les mêmes conditions météo que vous à Bordeaux ,8° vent de face et un parcours difficile , qui monte et descend, de véritable montagnes russes avec la breakinhill au 31 éme  km, par contre super ambiance tout au long du parcours , comme c'est le pays des universités avec Havard et Cambridge , il y avait plein d'étudiants tout le long de la course. J'ai fini cette course malgré beaucoup de douleurs à l'arrivée en 3:33.
Nathalie demandait un petit texte sur la course. Voilà c'est fait".

D'autres CR du marathon : 

Gaëlle Larroutis : 

Pour ma part, un départ sur le semi, pris avec chaussettes et chaussures trempées certes, mais avec un bon moral car emmenée par la bonne ambiance qui régnait alors (photo à l’appui PJ). Je dis trempée, car je suis arrivée à 19h10 sur place pour une photo de groupe qui avait lieu à 19h et qui donc était finie. Ma compatriote de piste, Amélie Paute, qui prenait le départ à 20h pour le marathon en duo a d’ailleurs été solidaire dans le retard avec moi, ce qui nous a permis, à l’abri sous la baraque à frites de la place des Quinconces, de faire un petit briefing de course.
Bref, Amélie partie, me voilà à attendre un départ à prendre à 21h30. Je file au café du coin me changer et sur qui je tombe ? Claire, au taquet, prête à en découdre avec ses 3h15.  Elle me laisse ses gants et son bonnet trempés et encombrants (je crois que c’est ça qui a fait la différence d’ailleurs ) et file sur sa ligne de départ. Je la verrai ensuite sur la course mais elle est passée tellement vite à coté de moi qu’elle n’a pas du entendre mon “allez Claire” hurlé dans un reste de semi-lucidité vers le 18ème km… 
J’ai donc attendu au café, eu froid, bu un café (je sais, faut pas), été aux toilettes 50 fois, attendu et re-eu froid. Pourquoi je ne me suis pas changée ? eh bien parce que le sac donné par l’organisation n’était pas étanche : tout mon change était mouillé… j’étais venu en vélo à 19h lorsqu’il tombait le maximum de pluie pour ne pas manquer la photo de groupe…😉
Finalement je file au départ à 21h, et 21h30, je prends un départ canon. Une belle course jusqu’au 12ème avec une ambiance de feu, rarement vue sur mes courses précédentes, mais dont je n’aurais jamais le temps de passage puisque les chronos intermédiaires du semi n’ont pas fonctionnés. Jusque là tout va bien, je vois me dépasser les marathoniens des 3h et 3h15, qui devaient pester intérieurement car obligés de jouer des coudes avec nous pauvres petits semi-marathoniens qui n’avançaient pas bien vite, et voilà qu’au 13ème une douleur au genou bien connue (ré)apparaît… une vieille entorse des ligaments qui refait surface car je n’ai pas pris le temps de changer mes semelles auprès du podologue avant la course (plus maligne que tout le monde celle-là !!). Je me suis dit, le semi, facile, jamais mon genou ne craquera… eh bien si ! Et là au 15ème le début du martyr, de la souffrance absolue, une envie d’abandonner à peu près 200 fois. Et ces kms qui défilent tellement lentement et une remontée après le théatre nationale qui finit de m’achever sur une descente interminable jusqu’aux quais… L’arche en vue, impossible d’accélérer, une douleur vive qui s’ajoute, sous mon doigt de pied celle là, à cause d’un pli de chaussette mouillée depuis 5 bornes, bref, arrêter si près du but ce serait quand même dommage… Alors je continue, au mental, me rappelant mes heures sombres de marathon, les minutes qui défilent et mes jambes qui n’avancent plus. J’aperçois le chrono qui indique 3h29 pour les marathoniens, qui me doublent tous en sprint pour ne pas dépasser ce temps symbolique des 3h30, alors que eux ont 42 bornes dans les pattes et qui lèvent les bras de bonheur alors que j’ai envie de pleurer en regardant ma montre qui indique 1’57’30 lorsque je passe finalement et péniblement la ligne (très loin de mon objectif en 1h50 et de mon record perso à 1h51). Bref, me voilà à l’arrivée, avec une seule idée en tête : retirer ma chaussette qui me fait un mal de chien ! mais ou vais-je pouvoir m’asseoir au milieu de ce flot de coureurs,  et c’est tout mouillé par terre, et j’ai mal aux jambes, et mon genou ne peut plus se plier, et c’est la m….…et bla bla bla… Et là, sur qui je tombe ? mince, pas de bol, la coach, manquait plus que ca… Nath, fraîche et pimpante après un marathon en moins de 3h30! “Ah salut Gaëlle, alors t’as gazé ?” Moi (mine blanche et déconfite) : “euh non pas trop…” Nath : “oui  mais ils ont du se gourer dans le kilométrage, c’était plus long” Moi : “ah bon…” (me disant finalement intérieurement “super ! mon chrono rectificatif après cette erreur de km indiquera au moins 5 min de moins…”) mais que neni, il est bien resté au même temps officiel et même pire, affiché avec 2 minutes de plus sur le site puisque les temps réels sur le semi non pas fonctionnés non plus… Tant qu’à m’enfoncer, autant rester sur un 1h59’22, au moins j’ai fini sous les 2h !!! 😉

Bref, pour moi, cette course est à oublier mais pas pour l’organisation (sauf le sac), ni l’ambiance qui régnait dans les rues de la ville. D’ailleurs je remercie tous les bénévoles au passage et Ma revanche est prise pour l’année prochaine !!

Philippe Genin

oui j'ai pu aussi finir le marathon..... le chrono est catastrophique, mais avec 2,5 semaines d'entrainement après 2 mois d'arrêt, le principal était de profiter du parcours....
l'amiance était vraiment extra avec un public trsè présent. Bon à la fin, avec mon temps il était quand même moins dense!!!!
Mon fils avait fini son relai et est revenu me chercher quand il a su que j'étais dans le (très) dur. Une ohoto sur la ligne d'arrivée peut-être?
Le point (+) qui m' a marqué: la montée du cours V. Hugo après le pont de pierre -> le public m'a fait penser au sommet du Tourmalet pendant le tour de france....
Les points négatifs: organisation des ravitaillements: eau et sucre, avec deux trois bananes biens écrasées, c'est un peu juste, non pour des soit-disants pros de l'organisation.... Et puis les relais dans le noir!!!! Enfn, toujours pour les relais, le public et accompagnateurs qui ne pouvaient pas approcher ces zones de relai, alors que le relai était censé être mis en place pour des courueurs moins aguerris....

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