samedi 25 avril 2015

Marathon de Bordeaux, suite

La suite des témoignages. Bien sûr, dans l'ensemble, il y a les déçus car ils n'ont pas pu prendre part à la course pour diverses raisons (Alexis, Samuel), ceux qui ont du abandonner (Christian), ceux qui n'ont pas fait le chrono espéré, et tous ceux qui ont réussi. Pour celles et ceux qui ont réussi, il n'ont qu'une hâte, recommencer au plus vite, pour faire mieux, pour celles et ceux qui ont "raté" l'objectif, ils n'ont qu'une hâte, recommencer pour se prouver qu'ils peuvent réussir leur objectif , ou comme Bruno, "j'arrête le marathon!", pour celles et ceux qui n'ont pas pu faire la course ou qui ont abandonné, "putain" j'arrête la course à pied et demain, ce sera, je m'inscris à La Rochelle!
C'est ce qu'il y a de bien dans la course à pied, quelque soit le résultat, avec la banane ou le moral dans les chaussettes, on recommence le lendemain! 

Vincent Benoit de Cooman :


"C’est avec pas mal d’angoisse que j’ai pris place dans mon sas pour le départ du Marathon de Bordeaux Métropole. Plus que la distance en elle-même mes craintes venaient de la peur de m’ennuyer passé le premier semi. Il n’en a rien été. Entre le public, la ville éclairée et la gestion de la course je n’ai pas vu le temps passer.
J’avais pris le parti de suivre « mon meneur d’allure 3H30 » dès le départ puis de voir comment j’allais me sentir au fil des kilomètres. Ça c’était le plan initial : dès le 3ième ou 4ième kilomètre sans vraiment  m’en rendre compte je me suis détaché du groupe qui s’était formé autour de la flamme 3H30.
Jusqu’au 32ième kilomètre tout se déroulait à merveille malgré les ralentissements et slaloms causés par le déversement du flux de coureurs du semi dans le parcours du marathon. Une vieille douleur au genou est venue gâcher un peu la fin mais cela fait partie des apprentissages que de savoir gérer ce genre choses !
Au final le plus dur pour moi a été après le passage de l’arche d’arrivée : j’avais froid et je tremblais. Je n’avais qu’une hâte : prendre une bonne douche bien chaude.
Bien que j’aie encore mal aux jambes il me tarde déjà la course suivante !"

Muriel : 

"Premier marathon pour moi donc ce fut un énorme challenge qui me tenait à cœur depuis longtemps.
Le départ a été dur car on était trempé mais les bonnes sensations sont vite arrivées ! L ambiance était au rdv et le temps plus serein. 
Les 10 premiers km ...je ne les ai pas vu passer!!
J ai couru en rythme calme et régulier avec Evelyne mon binôme!!
Au 26eme km j ai senti que je devais accélérer! Et là...une énorme énergie s est emparé de moi et je suis allé jusqu au bout avec cette force!
Le mur...pas vu!
Les encouragements des Bordelais ont sûrement contribué à cette envie de passer la ligne d arrivée.
Et en arrivant au 41km j étais tellement émue d approcher que j ai commencé à pleurer de joie ....pour vraiment éclater en sanglots en passant la ligne d arrivée!
Je remercie pour ça les coatchettes nathalie et maryline pour leurs précieux conseils.
A très vite toute la bande ...,autour de la piste Stehelin!!!"


Yanick : 

"J'ai suivi tes conseils doucement, malgré les ravitos , j'ai eu des crampes aux 25 kms. que faire?  un petit temps de 4 h 23mn 48s moins bien de La Rochelle. Sérieusement, j'aimerai trouvé un remède à ses crampes."

Wilfried : 

"Moi j’ai explosé comme au dernier médoc après le semi… j’ai fini en 4h48 dans la douleur (parti encore trop vite.. je finirai peut être par comprendre! long! 
Courir le semi en 1h43 et se sentir piocher en passant le semi hier en 1h55, j’ai du mal à comprendre.
Très déçu également de l’organisation (pas des bénévoles). Rien à l’arrivée hormis de l’abatille et des raisins… pas de chapiteau pr s’abriter.. rien d’autre qu’une médaille pour 75€.. je trouve ça tout simplement honteux.
Et puis faire courir le semi 1h30 après le marathon c’est un peu n’importe quoi.. mon père qui a couru en 3h33 hier a pas mal était gêné! enfin je pense que toi aussi non?

Bref, je ne recommanderai pas cette course!"


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