Patrick pète son chrono à Boston :
"Hello amis coureurs,
Comme ils disent ici, Boston is strong ! J'ai eu je pense les mêmes
conditions météo que vous à Bordeaux ,8° vent de face et un parcours difficile ,
qui monte et descend, de véritable montagnes russes avec la breakinhill au 31
éme km, par contre super ambiance tout au long du parcours , comme c'est le
pays des universités avec Havard et Cambridge , il y avait plein d'étudiants
tout le long de la course. J'ai fini cette course malgré beaucoup de douleurs à
l'arrivée en 3:33.
Nathalie demandait un petit texte sur la course. Voilà c'est fait".
D'autres CR du marathon :
Gaëlle Larroutis :
Pour ma part, un départ sur le semi, pris avec chaussettes et chaussures
trempées certes, mais avec un bon moral car emmenée par la bonne ambiance qui
régnait alors (photo à l’appui PJ). Je dis trempée, car je suis arrivée à 19h10
sur place pour une photo de groupe qui avait lieu à 19h et qui donc était finie. Ma compatriote de piste, Amélie Paute, qui prenait le départ à 20h pour le
marathon en duo a d’ailleurs été solidaire dans le retard avec moi, ce qui
nous a permis, à l’abri sous la baraque à frites de la place des Quinconces, de
faire un petit briefing de course.
Bref, Amélie partie, me voilà à attendre un départ à prendre à 21h30. Je
file au café du coin me changer et sur qui je tombe ? Claire, au taquet, prête à
en découdre avec ses 3h15. Elle me laisse ses gants et son bonnet trempés et
encombrants (je crois que c’est ça qui a fait la différence d’ailleurs ) et
file sur sa ligne de départ. Je la verrai ensuite sur la course mais elle est
passée tellement vite à coté de moi qu’elle n’a pas du entendre mon “allez
Claire” hurlé dans un reste de semi-lucidité vers le 18ème km…
J’ai donc attendu au café, eu froid, bu un café (je sais, faut pas), été
aux toilettes 50 fois, attendu et re-eu froid. Pourquoi je ne me suis pas
changée ? eh bien parce que le sac donné par l’organisation n’était pas étanche
: tout mon change était mouillé… j’étais venu en vélo à 19h lorsqu’il tombait le
maximum de pluie pour ne pas manquer la photo de groupe…😉
Finalement je file au départ à 21h, et 21h30, je prends un départ canon.
Une belle course jusqu’au 12ème avec une ambiance de feu, rarement vue sur mes
courses précédentes, mais dont je n’aurais jamais le temps de passage puisque
les chronos intermédiaires du semi n’ont pas fonctionnés. Jusque là tout va
bien, je vois me dépasser les marathoniens des 3h et 3h15, qui devaient pester
intérieurement car obligés de jouer des coudes avec nous pauvres petits
semi-marathoniens qui n’avançaient pas bien vite, et voilà qu’au 13ème une
douleur au genou bien connue (ré)apparaît… une vieille entorse des ligaments qui
refait surface car je n’ai pas pris le temps de changer mes semelles auprès du
podologue avant la course (plus maligne que tout le monde celle-là !!). Je me
suis dit, le semi, facile, jamais mon genou ne craquera… eh bien si ! Et là au
15ème le début du martyr, de la souffrance absolue, une envie d’abandonner à peu
près 200 fois. Et ces kms qui défilent tellement lentement et une remontée après
le théatre nationale qui finit de m’achever sur une descente interminable
jusqu’aux quais… L’arche en vue, impossible d’accélérer, une douleur vive qui
s’ajoute, sous mon doigt de pied celle là, à cause d’un pli de chaussette
mouillée depuis 5 bornes, bref, arrêter si près du but ce serait quand même
dommage… Alors je continue, au mental, me rappelant mes heures sombres de
marathon, les minutes qui défilent et mes jambes qui n’avancent plus. J’aperçois
le chrono qui indique 3h29 pour les marathoniens, qui me doublent tous en sprint
pour ne pas dépasser ce temps symbolique des 3h30, alors que eux ont 42 bornes
dans les pattes et qui lèvent les bras de bonheur alors que j’ai envie de
pleurer en regardant ma montre qui indique 1’57’30 lorsque je
passe finalement et péniblement la ligne (très loin de mon objectif en 1h50 et
de mon record perso à 1h51). Bref, me voilà à l’arrivée, avec une seule idée en
tête : retirer ma chaussette qui me fait un mal de chien ! mais ou vais-je
pouvoir m’asseoir au milieu de ce flot de coureurs, et c’est tout mouillé par
terre, et j’ai mal aux jambes, et mon genou ne peut plus se plier, et c’est la
m….…et bla bla bla… Et là, sur qui je tombe ? mince, pas de bol, la coach,
manquait plus que ca… Nath, fraîche et pimpante après un marathon en moins de
3h30! “Ah salut Gaëlle, alors t’as gazé ?” Moi (mine blanche et
déconfite) : “euh non pas trop…” Nath : “oui mais ils ont du se gourer dans le
kilométrage, c’était plus long” Moi : “ah bon…” (me disant finalement
intérieurement “super ! mon chrono rectificatif après cette erreur de km
indiquera au moins 5 min de moins…”) mais que neni, il est bien resté au même
temps officiel et même pire, affiché avec 2 minutes de plus sur le site puisque
les temps réels sur le semi non pas fonctionnés non plus… Tant qu’à m’enfoncer,
autant rester sur un 1h59’22, au moins j’ai fini sous les 2h !!! 😉
Bref, pour moi, cette course est à oublier mais pas pour l’organisation
(sauf le sac), ni l’ambiance qui régnait dans les rues de la ville.
D’ailleurs je remercie tous les bénévoles au passage et Ma revanche est prise
pour l’année prochaine !!
Philippe Genin
oui j'ai pu aussi finir le marathon..... le chrono est catastrophique, mais
avec 2,5 semaines d'entrainement après 2 mois d'arrêt, le principal était de
profiter du parcours....
l'amiance était vraiment extra avec un public trsè présent. Bon à la fin,
avec mon temps il était quand même moins dense!!!!
Mon fils avait fini son relai et est revenu me chercher quand il a su que
j'étais dans le (très) dur. Une ohoto sur la ligne d'arrivée peut-être?
Le point (+) qui m' a marqué: la montée du cours V. Hugo après le pont de
pierre -> le public m'a fait penser au sommet du Tourmalet pendant le tour de
france....
Les points négatifs: organisation des ravitaillements: eau et sucre, avec
deux trois bananes biens écrasées, c'est un peu juste, non pour des soit-disants
pros de l'organisation.... Et puis les relais dans le noir!!!! Enfn, toujours
pour les relais, le public et accompagnateurs qui ne pouvaient pas approcher ces
zones de relai, alors que le relai était censé être mis en place pour des
courueurs moins aguerris....