L'été approche et avec lui les vacances et la fin de saison. Mais y-a-t-il vraiment une fin de saison dans notre sport?
Hier soir c'était donc notre pique-nique de fin d'année au Burck avec un entrainement un peu spécial "Bike and Run". ça dépote et ça change de la VMA sur piste. A faire plus souvent.
Bonne ambiance, et estomacs bien requinqués!
Bravo à tous pour votre persévérance, pour votre présence assidue autant que possible aux entraînements, même s'il y a eu parfois des bobos. Et pour vos performances.
Une nouvelle saison se prépare à la rentrée, avec pour certains la participation aux championnats de France dès le 15 septembre à Auray-Vannes. Il faudra donc renouveler la licence sur le site Helloasso avant le 1er septembre. Le lien sera prêt le 1er juillet. Pensez à renouveler votre certificat médical ou n'oubliez pas de répondre au questionnaire de santé FFA qui a du vous être envoyé.
Il y aura entrainement encore la semaine prochaine, vu la chaleur, plus probablement au Burck. Cela vous sera précisé.
L'album de la soirée ici
Blog du groupe des coureurs de Bordeaux/Athlé. Passion course à pied, trail, nordic walking, rando, raid
mercredi 26 juin 2019
mardi 4 juin 2019
Un weekend ultra chaud
Voici encore quelques résultats avec CR de Manu, qui nous a fait un magnifique ultratrail dans les Volcans d'Auvergne.
Oui, oui, c'est la VVX, mais faut se garer derrière la ligne...
On la voit, la neige, au fond !
Retour vers le Puy de Dome. Ciel bleu !
ARNAULD Johanne | Marathon TC | 4h20'50'' (4h20'27'') |
CAPSEC France | 10 Km Route TC | 53'08'' (52'00'') qi |
VAUDOUR Stephanie | 1/2 Marathon TC | 2h32'17'' (2h31'08'') |
HARDOUIN Emmanuel | 110 km | 15h45'45'' |
CARRALOU Philippe | 40 KM (St Caprais) | 4h51'28' |
ROUAULT Christian | Marathon TC Poitiers) | 3h43'49'' (3h43'46'') |
Trail hautacam 25 km | ||
DELHOUME Marie 3:42:10 | ||
COUDRIN Laure 4:09:34 |
Bon, j'aurais bien aimé que mon résultat apparaisse ici, mais je ne suis allée qu'aux trois/quarts de la course. Il me restait 6h à faire, au regard des 22 déjà passées, ce n'était pas grand chose...mais le corps n'a pas voulu, ni la tête. L'ampoule s'étant formée entre le 90è et le 100è km, a été une bonne excuse pour arrêter, et le ventre en vrac aussi. Je pense que si je n'avais pas eu l'excuse de l'ampoule, je serai quand même allée au bout. Mais je dois dire que les accidents survenus ces derniers temps dans les courses, m'ont freiné dans ma tête. Je deviens "raisonnable"! Il y en aura d'autres, à commencer dans 4 semaines à Lescun.
Bravo à tous pour vos performances et particulièrement à manu qui est allé au bout de ses 110 km donc voici le Récit :
Allez,
un petit compte-rendu de cette VVX, autrement dit la volvic volcanic
experience. Déjà, pour dire, pas difficile de comprendre que volvic est le
sponsor principal : retrait des dossards le jeudi, dans l'usine Volvic.
Pour coureurs et accompagnants, open bar à la volvic, avec dégustations de
produits inconnus chez nous mais commercialisés dans les pays étrangers. C'est
un gros événement sur le week-end, avec concerts tous les soirs et visites
organisées dans les environs pour les accompagnants.
Donc
départ programmé à 4h le vendredi. Lever à 2h30, après une nuit plus que
moyenne. Sur le chemin, je croise même des couleurs qui trottinent depuis le
village d'à côté, 5 km en plus, y a vraiment des fous ! Des braseros au
départ, sympa ! Il ne fait pas trop froid, et la journée s'annonce belle.
Oui, oui, c'est la VVX, mais faut se garer derrière la ligne...
Départ
pour remonter sur le plateau où se trouve la chaine des puys. On monte sans
délais 2 puys qui sans être très haut, rappelle que ce ne sera pas tout plat.
Le soleil se lève alors qu'on arrive à Vulcania (15 km). Excellente idée, on
rentre dans les batiments, descente au sous-sol au milieu des expositions puis
remontée par la serre créée sur une ancienne coulée.
Puis
on ressort et direction le Puy de Dome. Pas très longue la montée (15 virages,
c'est marqué), un tour du sommet, une vue dégagée sur les environs, redescente
où je croise Kilian Jornet, tranquilou (juste un marathon dans le pays basque
espagnol le lendemain!).
On la voit, la neige, au fond !
N'étant
pas du coin, en dehors du Puy de Dome, tous les monts se ressemblent, si ce
n'est les montagnes enneigées vers le Mont Dore (je présume). Après la
descente, on se dirige vers le Sud, toujours sur les sentiers (grosso modo,
c'est 95 % de sentiers, avec environ les 2/3 sur du GR assez large). Arrivé au
40ème, je trouve ça déjà bien long (pfff faut pas raisonner en km restants,
mais difficile de pas y penser).
Et
hop, on remonte un nouveau puy, comme d'habitude maintenant, au sommet,
repérage du Puy de Dome. Ah, oui, il est loin (il faut aussi repasser au pied
au 60ème). Déjà les premiers signes de fatigue apparaissent. Difficile de
courir tout le temps, même si le parcours est assez roulant. Je me dis toujours
quelle est la part du mental et du physique quand on en arrive là...
Retour vers le Puy de Dome. Ciel bleu !
Le
60ème km est une étape importante car le 110 km en relais change d'équipier et
on retrouve des concurrents tout frais. Vu l'état dans lequel je suis, je me
dis que je dois passer en mode survie. Première des choses, bien profiter des
ravitaillements déjà pour l'eau car il fait bien chaud (heureusement, une bonne
partie des sentiers sont ombragés). Et là, bien sûr Volvic, volvic à la fraise,
volvic à la mangue,... Y a aussi de l'eau pétillante et du coca auvergnat. Mais
en bon auvergnat qui se respecte, le solide n'est pas en reste (je ne pourrai
pas être exhaustif) : jambon, saucisson, poulet, jambon fumé, charcuterie,
pain, pate de fruit, fruits secs, compotes, chocolat, banane, orange,... Ah ils
sont ces ravitaillements !
Mais
il faut remonter sur Volvic, en alternant course et marche. On passe au milieu
de 2 carrières de pouzzolane. Sympa de voir ça, même si pour le fun, on nous
fait faire tooouuuuut le tour de la carrière pour aller au ravito. Et quand il
fait chaud, dans une carrière, il fait très chaud !
Pas une carrière, ici, juste un petit passage
dans la pouzzolane
Pour
le fun, on voit bien la stratégie du traceur : sur les puys du retour,
droit dans le pentu ! C'est en général pas très long, mais bien cassant.
Le
mode survie activé au 60ème se poursuit, avec des raisonnements pas forcément
logiques : « allez il te reste plus qu'un marathon... ». Nan,
mais un marathon ! Allez on grapille ! Au 90ème, possibilité pour les
plus affaiblis de raccourcir les 110 km en 100 km, mais comme dirait un Vincent
finissant une sortie longue à Bouliac, on se rajoute une petite boucle !
Arrivent
donc les derniers kilomètres. Je me souviens encore de la signaleuse :
« plus que 12 kms » à qui je dis « j'espère que c'est que du
plat ». Elle a fait une drôle de tête ! Ah oui, j'ai compris ensuite.
On revient sur Volvic, mais pour arriver sur le site d'arrivée, il y a une colline
à passer (c'est pas non plus une crête d'Iparla, mais tout paraît difficile
maintenant!), puis on redescend le chemin de croix de Volvic (nan, mais c'est
pas fait exprès ça!), et arrivé dans le village, et bien on nous fait remonter
toute une partie de la ville pour accéder à l'arrivée.
Et
l'arrivée, c'est au milieu de la scène de concert. Mais je suis arrivé un peu
trop tôt;-) Cadeau d'arrivée : un tshirt finisher qui complètera la
panoplie déjà commencée au retrait des dossards (buff et casquette).
Quelques
commentaires en vrac :
–
Une super organisation, qui permet de passer
deux-trois jours sur place sans s'ennuyer
–
La course passait par des supers lieux, dommage
qu'ils soient pas un plus rapprochés les uns des autres...
–
En résumé, la course c'est du plat entre des
puys (pas le même profil que les pyrénées ou les alpes!), mais finalement
j'étais bien content dans les montées, j'étais pas obligé de courir !
–
J'aurais du mal à dire si le fait que ce soit
relativement roulant rende la course plus facile. Franchement ceux qui font un
100 km route et courent tout le long ont un sacré mental (et un physique qui va
avec !)
–
Mine de rien, je me rends compte qu'on est
hypnotisé par le Puy de Dome : dès que j'arrivais au somment d'un puy,
immanquablement, la photo que je prends est en direction du Puy de Dome
–
Les chaussures ont été super, mais deux-trois
erreurs d'inattention (cailloux tapés) ont provoqué des douleurs aux orteils,
puis par compensation aux genoux, je pense que ça commençait à devenir
compliqué !
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